Rencontres sur un chemin d'éveil
Quelle convergence entre l’ascète yogi tibétain Milarepa et Madame Guyon, la grande mystique chrétienne ? entre Ramana Maharshi et le célèbre soufi Al-Hallâj ? Quel dénominateur commun à ces êtres hors de l’ordinaire qui, de façons apparemment tellement différentes, ont gravi les échelons menant à la réalisation ultime ? Ne s’agit-il pas d’une question de la plus haute importance ? s’interroger sur ce qu’est réellement le cœur d’une pratique et sur ce qui relève d’un contexte culturel ?
dimanche 8 juin 2014
Le blog a migré à l'adresse http://blogfr.meditation-presence.com/
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lundi 20 décembre 2010
J'étais allé mendiant de porte en porte... Rabindranath Tagore
J’étais allé, mendiant de porte en porte, sur le chemin du village lorsque ton chariot d’or apparut au loin pareil à un rêve splendide et j’admirais quel était ce Roi de tous les rois !
Mes espoirs s’exaltèrent et je pensais : c’en est fini des mauvais jours, et déjà je me tenais prêt dans l’attente d’aumônes spontanées et de richesses éparpillées partout dans la poussière.
Le chariot s’arrêta là où je me tenais. Ton regard tomba sur moi et tu descendis avec un sourire. Je sentis que la chance de ma vie était enfin venue. Soudain, alors, tu tendis ta main droite et dis : « Qu’as-tu à me donner ? »
Ah ! quel jeu royal était-ce là de tendre la main au mendiant pour mendier ! J’étais confus et demeurai perplexe ; enfin, de ma besace, je tirai lentement un tout petit grain de blé et te le donnai.
Mais combien fut grande ma surprise lorsque, à la fin du jour, vidant à terre mon sac, je trouvai un tout petit grain d’or parmi le tas de pauvres grains. Je pleurai amèrement alors et pensai : « Que n’ai-je eu le cœur de te donner mon tout ! »
Rabindranath Tagore
Mes espoirs s’exaltèrent et je pensais : c’en est fini des mauvais jours, et déjà je me tenais prêt dans l’attente d’aumônes spontanées et de richesses éparpillées partout dans la poussière.
Le chariot s’arrêta là où je me tenais. Ton regard tomba sur moi et tu descendis avec un sourire. Je sentis que la chance de ma vie était enfin venue. Soudain, alors, tu tendis ta main droite et dis : « Qu’as-tu à me donner ? »
Ah ! quel jeu royal était-ce là de tendre la main au mendiant pour mendier ! J’étais confus et demeurai perplexe ; enfin, de ma besace, je tirai lentement un tout petit grain de blé et te le donnai.
Mais combien fut grande ma surprise lorsque, à la fin du jour, vidant à terre mon sac, je trouvai un tout petit grain d’or parmi le tas de pauvres grains. Je pleurai amèrement alors et pensai : « Que n’ai-je eu le cœur de te donner mon tout ! »
Rabindranath Tagore
vendredi 22 octobre 2010
Tierno Bokar - Ecrit le nom divin face à ta couche
"Ecris le nom divin face à ta couche de façon qu'il soit le matin, au réveil, la première chose qui s'offre à ta vue.
Au lever, prononce-le avec ferveur et conviction, comme le premier mot sortant de ta bouche et frappant ton oreille.
Le soir à ton coucher, une fois étendu, fixe-le comme le dernier objet entrevu avant de sombrer dans le sommeil. "
Tierno Bokar (Terre et Ciel, entretiens de Théodore Monod Actes Sud p. 205)
Tierno Bokar connut la calomnie et la persécution. Ses disciples furent traqués et emprisonnés. Et il dut affronter l'hostilité des siens.
Aux derniers jours de sa vie, il dira aux rares fidèles qui ne l'ont pas abandonné :
"Je vous recommande — et c'est en même temps la dernière prière que j'adresse individuellement et collectivement à tous ceux qui sont avec moi — de ne point maudire ni détester ceux qui m'ont attaqué et ont travaillé à me perdre. Ils n'ont été que les instruments d'une Sagesse et d'une force contre lesquelles je ne saurais m'élever sans blasphème. Où serait le mérite si ma vie s'était écoulée sans connaître d'ennemis ?"
Théodore Monod (Terre et Ciel, Actes Sud p. 204)
Au lever, prononce-le avec ferveur et conviction, comme le premier mot sortant de ta bouche et frappant ton oreille.
Le soir à ton coucher, une fois étendu, fixe-le comme le dernier objet entrevu avant de sombrer dans le sommeil. "
Tierno Bokar (Terre et Ciel, entretiens de Théodore Monod Actes Sud p. 205)
Tierno Bokar connut la calomnie et la persécution. Ses disciples furent traqués et emprisonnés. Et il dut affronter l'hostilité des siens.
Aux derniers jours de sa vie, il dira aux rares fidèles qui ne l'ont pas abandonné :
"Je vous recommande — et c'est en même temps la dernière prière que j'adresse individuellement et collectivement à tous ceux qui sont avec moi — de ne point maudire ni détester ceux qui m'ont attaqué et ont travaillé à me perdre. Ils n'ont été que les instruments d'une Sagesse et d'une force contre lesquelles je ne saurais m'élever sans blasphème. Où serait le mérite si ma vie s'était écoulée sans connaître d'ennemis ?"
Théodore Monod (Terre et Ciel, Actes Sud p. 204)
dimanche 17 octobre 2010
La contemplation Ramana Maharshi
La contemplation est une bataille. Dès que vous commencez à méditer, les pensées vous envahissent et menacent d'engloutir celle qui fait l'objet de votre méditation. Cette dernière doit être renforcée par une pratique répétée. C'est un combat auquel on ne peut échapper. La paix intérieure naît de la contemplation, quand les pensées ont disparu.
Quand on en a pris l'habitude, on ne peut plus se passer de la méditation. Il faut en faire une habitude profondément enracinée ; elle doit devenir naturelle.
Il est nécessaire de pratiquer fréquemment et régulièrement la méditation jusqu'à ce que l'état obtenu se stabilise et se prolonge au cours de la journée. Méditez !
- extraits de IMMORTELLE CONSCIENCE - Propos recueillis par Paul Brunton,
- p. 131 et 132
Ramana Maharshi
Quand on en a pris l'habitude, on ne peut plus se passer de la méditation. Il faut en faire une habitude profondément enracinée ; elle doit devenir naturelle.
Il est nécessaire de pratiquer fréquemment et régulièrement la méditation jusqu'à ce que l'état obtenu se stabilise et se prolonge au cours de la journée. Méditez !
- extraits de IMMORTELLE CONSCIENCE - Propos recueillis par Paul Brunton,
- p. 131 et 132
Ramana Maharshi
samedi 16 octobre 2010
A force de vivre au jour le jour - Théodore Monod
"A force de vivre au jour le jour sans jamais avoir eu l'héroïsme de décider à partir de tel moment, je me consacrerai totalement, on arrive à la fin de sa vie sans avoir rien fait."
Théodore Monod
Théodore Monod
vendredi 15 octobre 2010
Le mental - Salim Michael
''Si l’on veut connaître l’ennemi en soi, il suffit d’étudier le mental et le déroulement machinal de ses pensées. Un aspirant sincère ne pourra manquer de constater à quel point il est habité par toutes sortes de bavardages intérieurs futiles ou nuisibles, ainsi que par un interminable cortège de pensées sans valeur, négatives ou même destructrices, outre toutes les ruses que son mental peut élaborer pour le détourner de son but. Il peut ainsi lui suggérer que ce voyage spirituel est trop difficile et trop ingrat, ou encore que, en raison de problèmes de santé ou d’un travail important qui l’attend, ce n’est pas la peine d’entreprendre ses pratiques spirituelles dans l’immédiat et qu’il est préférable de les remettre à plus tard, car le moment favorable n’est pas encore arrivé pour se lancer dans une telle aventure ! Le chercheur doit réaliser que l’heure propice ne viendra jamais ; il trouvera toujours de bonnes excuses pour reporter à plus tard l’effort qu’il doit fournir dans l’instant présent. ''
lundi 11 octobre 2010
Udana Sutta - Le Bouddha
Il existe, ô disciples, une sphère sans terre ni eau ni chaleur ni air, car elle est au delà du domaine de la matière . Ce n'est pas la sphère de l'espace infini ou de la pensée infinie, car elle est au delà du mental). Ce n'est pas une condition de néant ni l'état de ce monde ou d'un autre monde, ni soleil ni lune, c'est l'Incréé.
Cette condition, je l'appelle ni apparition ni disparition, ni naissance, ni mort. Elle est sans forme et sans changement. C'est l'Eternel qui jamais ne naît et jamais ne meurt. La trouver, c'est la fin de la souffrance.
Il y a, ô disciples, un non-né non-créé, non-formé et inconditionné. S'il n'y avait pas ce non-né, non-créé, non-formé et inconditionné, il n'y aurait pas transcendance du monde pour ce qui est né, créé, formé et conditionné.
Mais puisque, ô disciples, il y a le non-né, non-créé, non-formé et inconditionné, il peut y avoir transcendance pour ce qui est né, créé, formé, et conditionné.
Parole du Bouddha Udana Sutta
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