Quelle convergence entre l’ascète yogi tibétain Milarepa et Madame Guyon, la grande mystique chrétienne ? entre Ramana Maharshi et le célèbre soufi Al-Hallâj ? Quel dénominateur commun à ces êtres hors de l’ordinaire qui, de façons apparemment tellement différentes, ont gravi les échelons menant à la réalisation ultime ? Ne s’agit-il pas d’une question de la plus haute importance ? s’interroger sur ce qu’est réellement le cœur d’une pratique et sur ce qui relève d’un contexte culturel ?
samedi 11 septembre 2010
Apprends à mourir - Ars moriendi -
L'Ars moriendi (L’art de bien mourir) est le nom de deux textes latins datant respectivement de 1415 et 1540.
Ils se proposent de nous aider à bien mourir, selon les conceptions chrétiennes de la fin du Moyen Âge :
"Contre sa volonté meurt celui qui n'a pas appris à mourir. Apprends à mourir et tu apprendras à vivre, car il n'y a personne qui sache vivre qui n'ait appris à mourir."
Une telle démarche impliquera inévitablement le renoncement continuel à son état habituel d’être, avec ses désirs obsédants toujours changeants, ses rêveries et ses imaginations futiles. L’aspirant se verra alors confronté au problème vital de devoir, à tous moments, accepter volontairement de renoncer, ou de “mourir”, à un certain aspect de lui-même — au moins dans une certaine mesure au début — pour que quelque chose de plus haut puisse venir au premier plan de son être et occuper sa place. Il verra alors clairement combien ce renoncement s’avère difficile."
Salim MICHAEL
La Voie de La Vigilance Intérieure chap 14
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