Quelle convergence entre l’ascète yogi tibétain Milarepa et Madame Guyon, la grande mystique chrétienne ? entre Ramana Maharshi et le célèbre soufi Al-Hallâj ? Quel dénominateur commun à ces êtres hors de l’ordinaire qui, de façons apparemment tellement différentes, ont gravi les échelons menant à la réalisation ultime ? Ne s’agit-il pas d’une question de la plus haute importance ? s’interroger sur ce qu’est réellement le cœur d’une pratique et sur ce qui relève d’un contexte culturel ?
jeudi 30 septembre 2010
Ce qui permet à Beethoven de grandir
Après la disparition de Beethoven, on a trouvé sur sa table cette étonnante prière : « Mon Dieu, ne te lasse pas de me pousser à me perfectionner. »
"Ce qui permet à Beethoven de grandir, d'utiliser les obstacles mêmes, et de les vaincre pour l'essentiel, c'est qu'il croit à la volonté. Beethoven est non seulement un homme dont la volonté s'affirme à chaque instant au plus haut degré, mais un homme pour qui la volonté est le premier facteur, et peut-être le principal intérêt de la vie. (..)
Pour lui, la lutte est la donnée fondamentale de la vie, et le héros est celui qui, acceptant cette donnée fondamentale, assume le combat de la vie jusqu'à la victoire. Cette victoire n'est pas nécessairement le succès, l'obtention du but proposé, mais de n'avoir jamais renoncé au combat ni reculé dans la bataille."
Jean et Brigitte Massin : Ludwig van Beethoven
"C'est là justement une tendance du Destin que de pétrir en des formes tragiques la vie des grands hommes. Il essaie le meilleur de ses forces sur les plus robustes, dresse en face de leurs projets l'absurdité des contingences, influe sur leur destinée par de mystérieuses allégories, leur barre la route afin de les rendre forts où il faut qu'ils le soient."
Stefan Sweig
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